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jeudi 28 juillet 2022

LE GRAND VOYAGE

 



LE GRAND VOYAGE



Demain, comme tous les hommes, comme tes pères, tu mourras. Seul, tu affronteras les affres de la mort. Seul, tu feras le grand voyage, le voyage sans retour. Et lorsque ce moment viendra, tout ce pour quoi tu auras lutté dans ta vie, tes maisons, tes terrains, tes voitures, ton argent, ta femme (ou ton mari), tu le laisseras à d’autres, à d’autres qui n’ont pas versé une seule goutte de sueur avec toi. Demain, que tu sois vieux ou jeune, riche ou pauvre, libre ou esclave, à l’heure que Dieu ton créateur a fixée, tu mourras.

Ne pense pas un seul instant qu’il existe quelque chose de si puissant qui puisse t’éviter de mourir ou qui puisse retarder ta mort. Bien avant toi, les magiciens les plus puissants sont morts ; les souverains pontifes (papes) aussi ; même les gourous les plus réputés meurent comme tous. Aucun féticheur n’a pu retarder sa mort, ni la prévoir ; seul Dieu décide de qui demain se réveillera.

Tu peux prendre le parti de mépriser Dieu pendant que tu es sur terre, en te moquant de la Bible et de son enseignement ; tu peux faire du mal à autrui tout en te persuadant qu’il n’y a aucun jugement qui t’attend ; tu peux choisir de croire en la réincarnation afin de tranquilliser ta conscience et ainsi continuer à persévérer dans le mal ; tu peux refuser d’accepter l’existence d’un lac de feu éternel où Dieu jettera les pécheurs pour l’éternité. Tout cela ne changera rien à ce qui t’attend après la mort. Tu découvriras ce jour-là que tu t’es causé un dommage éternel. Celui qui n’a jamais fait la prison ne peut connaître la souffrance des prisonniers ; celui qui n’a jamais été opéré ne peut connaître la souffrance d’un opéré ; de même celui qui n’a pas encore été jeté en enfer ne peut s’imaginer la somme de souffrances qui l’attend.

À cet endroit, tu regretteras d’avoir une fois déclaré, peut-être pour rire, que lorsque tu mourras, tu sauras s’il y a un Dieu qui juge. Tu regretteras d’avoir affirmé : « Pourquoi devrais-je me préoccuper maintenant de ce qui se passera après ma mort ? Pour le moment, je préfère avoir les pieds sur terre ; à ma mort, je saurai ce qu’il y a au ciel. ». Quelle folie ! Seul un insensé ne fait pas de préparatifs lorsqu’il s’apprête à effectuer un long voyage sans retour. Ne prends pas de risque. Prépare-toi à rencontrer ton Dieu.

Hébreux 9. 27 « Car, il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement »

Comme Dieu t’a réservé de mourir une seule fois, ne vois-tu pas que si tu te trompes, ce serait ta ruine complète et éternelle ? C’est pourquoi, sois sage et réfléchis ! La Bible déclare que tes bonnes œuvres ne suffiront pas pour t’ouvrir les portes du ciel. Elles ne peuvent même pas effacer le fardeau de tes péchés. Aucune pénitence, aucun sacrifice, aucun pèlerinage, aucune prière ou jeûne ne peut te sauver en dehors de la foi authentique en Jésus-Christ.

En effet, il est écrit :

Romains 3. 23-25a « … Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est Lui que Dieu a destiné à être une victime propitiatoire pour ceux qui auraient la foi en Son Sang… »

N’es-tu pas un pécheur, comme le dit la Parole de Dieu ? Il est écrit que “Tous ont péché”. C’est-à-dire, tous les hommes, y compris toi. Souviens-toi de tes nombreux mensonges, des rapports sexuels que tu as entretenus en actes ou en pensées avant mariage ou en dehors du mariage. Ou bien n’as-tu pas lu des ouvrages érotiques, pornographiques ? N’as-tu jamais haï quelqu’un dans ta vie ? Ne bois-tu pas de l’alcool ou n’en offres-tu pas à autrui ? Combien de fois es-tu allé chez les visionnaires, les alfas ou les féticheurs ? N’as-tu jamais injurié quelqu’un ou parlé mal de quelqu’un ?

Toutes ces choses sont des péchés selon la Bible et, aux yeux de Dieu, il n’y a point de petit péché.

Considère toi-même ce que Dieu te dit :

1 Corinthiens 6. 9-10 « Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. »

As-tu bien compris ? L’impudique c’est celui qui, étant célibataire, entretient des rapports sexuels avec une personne célibataire. Cela peut se limiter aux caresses, c’est quand même de l’impudicité. Les tenues indécentes aussi entrent dans cette catégorie. L’idolâtre est celui qui pratique le vaudou, le culte des ancêtres, participe à des cérémonies traditionnelles ou visite les visionnaires, devins, astrologues ou alfas. Celui qui prie les saints, Marie, ou lit l’horoscope, est aussi un idolâtre. Les efféminés sont les homosexuels. Les infâmes, ce sont ceux qui pratiquent, entre autres choses, l’inceste (Lévitique 20. 17), le viol, etc. Les cupides sont ceux qui aiment excessivement l’argent comme les fraudeurs, les avares, ou les profiteurs. Les ivrognes sont tous ceux qui boivent l’alcool ; car qui peut dire à partir de quelle quantité l’alcool commence par agir sur le buveur ?

L’alcool est une drogue plus puissante que le chanvre indien ou haschich. Le fumeur de chanvre parait avoir toute sa raison et n’attire pas immédiatement l’attention des gens. Mais celui qui a bu titube et dit des sottises. Ce n’est pas une invitation à laisser l’alcool pour le chanvre indien, parce que fumer est un grave péché, même s’il s’agit du tabac.

Tu vois donc que tu ne peux, à cause de tes péchés, entrer au ciel. C’est pourquoi Jésus est venu mourir à ta place pour que tes péchés soient effacés, selon qu’il est écrit :

Romains 5. 6-10 ; Romains 6. 9-11 « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour les impies. À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve Son Amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par Son Sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ! » ; « Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car Il est mort, et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes ; Il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’Il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Jésus est le seul que Dieu a ressuscité des morts afin de prouver que Son sacrifice sur la croix a été accepté par Dieu et qu’Il n’est pas un homme comme les autres, mais Dieu ;

Romains 4. 24b, 25 « … à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. »

Il est le seul qui puisse te sauver :

Actes 4. 10-12 « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le Nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par Lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. »

Il est le seul qui puisse supplier Dieu pour que tu aies la vie éternelle :

1Timothée 2. 5, 6 « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné Lui-Même en rançon pour tous. »

Pour que tu sois sauvé, reconnais tous tes péchés, et fais une prière semblable à celle-ci, avec foi :

« Seigneur Jésus, je reconnais que je suis un pécheur et que jamais je n’ai été un authentique chrétien. Je reconnais aussi que si j’étais mort avant cette heure, je serais en enfer maintenant. Seigneur Jésus-Christ, j’ai péché contre toi en pensées, en paroles, et en actes. J’ai calomnié et méprisé les enseignements de la Bible, de sorte que si Tu refusais de m’écouter maintenant, Tu aurais raison. Mais Tu as dit que Tu ne mettras pas dehors celui qui viendra à Toi (Jean 6. 37).

C’est pourquoi je Te supplie de me pardonner mes péchés, de les effacer par Ton Sang précieux, d’écrire mon nom dans le livre de vie au ciel et de faire de moi Ton enfant.

Je m’engage maintenant à faire Ta volonté et à renoncer à tout ce qui est contraire à la Bible. Donne-moi la force de Te suivre, garde-moi de Satan et de ses œuvres. Délivre-moi des faux prophètes.  Au nom de Jésus-Christ. Amen ! »

Si tu as été sincère, réjouis-toi. Car tu es à présent né(e) de nouveau. Ton nom est écrit au ciel.

Satan n’a plus aucun pouvoir sur toi, ni les sorciers.

Car, il est aussi écrit :

Marc 16. 17-18 « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon Nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. »

Lis ta Bible et prie tous les jours. Écris-moi afin que je te recommande une véritable Église de Dieu.

Mais, si tu crois que tout ceci n’est que pure invention humaine, laisse-moi t’avertir par les versets suivants :

Apocalypse. 20. 1-15 « Puis je vis un grand trône blanc et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant Sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.

Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant Dieu. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie.

Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »


                                                                              Pasteur Dewis HILLAH


©Dewis Goubié HILLAH

ISBN-99919-58-21-5 
Dépôt légal : 3030 du 05 JANVIER 2006 
1er TRIMESTRE BN
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

Vous pouvez m'écrire à l’adresse suivante : aem.intl2@gmail.com


mercredi 27 juillet 2022

Le chrétien peut-il se laisser tuer par le méchant?

Le chrétien peut-il se laisser tuer par le méchant?



La question, assurément, peut sembler saugrenue eu égard à l’instinct de conservation naturel propre à tout être humain.  De plus, il est notoire que la réprobation du suicide par toutes les dénominations chrétiennes est unanime ; le Christianisme a en saine horreur l’avortement et l’euthanasie. Cependant, en considérant un certain nombre de déclarations du Seigneur relatives à la non violence notamment Matthieu 5.38-48, certaines âmes mal affermies peuvent verser dans un pacifisme outrancier.

En regardant juste autour de nous dans la sous-région, et en écoutant les nouvelles dont les média d’ici et d’ailleurs se font l’écho, nos cœurs meurtris constatent que certains chrétiens font très peu cas de leur vie au nom de l’amour du prochain, du devoir humanitaire ou de la prédication de l’Évangile. C’est une erreur gravissime qui peut être assimilée au suicide.

Le Seigneur, dans sa grande sagesse, a pris le soin de nous laisser dans Matthieu 10.16-23 des instructions très claires :

« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venu.»

Ce passage est très explicite quant à notre comportement devant la persécution : Il faut fuir ! (Matthieu 10.23). Et c’est en obéissance à ce commandement fondé sur le bon sens que l’Église à Jérusalem a fui dans d’autres villes d’Israël lors de la grande persécution qui s’est abattue sur elle. (Actes 8)

« Saul avait approuvé le meurtre d'Étienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l'Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie » Actes 8.1 

Ces chrétiens de l’Église primitive avaient bien plus de foi que nous ; pourquoi aujourd’hui les chrétiens se mettent-ils en danger dans des zones où leur vie est activement menacée? A partir du moment où un chrétien identifie une menace pour sa sécurité, sa santé, ses finances ou ses biens, il doit prendre des précautions humaines. Il n’est pas question de refuser de prendre ses responsabilités. Il faut anticiper, de manière rationnelle, de manière réfléchie. Il faut évaluer la situation et voir ce qui humainement peut être fait. Ce n’est qu’après cela que nous pouvons légitimement invoquer le secours de Dieu. Refuser de se soigner ou de se protéger et s’attendre au miracle est une folie dont l’issue est souvent mortelle. Le Nouveau Testament foisonne d’exemples à nous rendre sages :

Actes 12.1-19 nous relate l’histoire de Pierre emprisonné par Hérode en vue d’une exécution publique pour faire plaisir aux Juifs non messianiques. L’Église, constatant son impuissance, se mit à prier avec instance. Dieu envoya un ange libérer Pierre qui après s’être montré à l’Église, se cacha pour ne pas être repris par Hérode. Ce n’était manifestement pas la volonté de Dieu qu’il mourût de la main de ce tyran ; s’il s’était laissé reprendre et tuer, il aurait commis un grand péché.

Paul, de même, ayant appris que des Juifs lui ont tendu une embuscade pour ôter sa vie, ne joua pas à l’insensé mais prit au contraire des mesures idoines pour faire avorter ce projet.

« Puis il se rendit en Grèce, où il séjourna trois mois. Il était sur le point de s'embarquer pour la Syrie, quand les Juifs lui dressèrent des embûches. Alors il se décida à reprendre la route de la Macédoine. Il avait pour l'accompagner jusqu'en Asie : Sopater de Bérée, fils de Pyrrhus, Aristarque et Second de Thessalonique, Gaïus de Derbe, Timothée, ainsi que Tychique et Trophime, originaires d'Asie.  Ceux-ci prirent les devants, et nous attendirent à Troas. » Actes 20.3-5


Il était pourtant dans la volonté de Dieu. Il a préféré changer de chemin pour se rendre à Jérusalem. Arrivé au terme de son voyage, il tomba injustement entre les mains des Juifs d’Asie (Actes 21.27-33) qui cherchèrent à le tuer. Dieu, dans sa fidélité, le sauva miraculeusement de leurs mains. Ne s’avouant toujours pas vaincus, plus d’une quarantaine d’hommes parmi les plus fanatiques formèrent un complot pour lui ôter la vie (Actes 23.12-24). Que fit Paul lorsque cela parvint à sa connaissance ? Pria-t-il pour demander à Dieu d’agir comme bon Lui semblait ? Prit-il un jeûne pour demander discrètement à Dieu l’échec de ce projet d’assassinat ? Non ! Paul ne s’était pas cantonné au jeûne et à la prière qui sont absolument de très bonnes armes ; il se hâta plutôt d’en informer les autorités. S’il ne l’avait pas fait, ils auront probablement réussi leur projet d’assassinat. Paul aurait été tué avec sa propre complicité, détruisant ainsi involontairement le plan de Dieu sur sa vie. Considérons avec quelle promptitude ce tribun a mis en œuvre le plan de sauvetage de Paul. Il avait pourtant à sa disposition une véritable armée :


- plus de deux cents fantassins ;

- plus de soixante-dix cavaliers ;

- plus de deux cents archers.


Il était en position de force. Malgré cela, cet homme de guerre refusa de prendre le moindre risque. Il n’était pas un va-t-en-guerre, encore moins une personne immature. Il n’avait rien à prouver à quelqu’un. Il évalua la situation, jaugea la détermination de l’ennemi, géra sagement l’information et décida de la conduite à tenir. Il fallait devancer l’ennemi. Cette manière d’agir n’est pas de la couardise. Bien au contraire, c’est un trait de grande intelligence. Que gagnerait-il à risquer la vie de Paul et de ses soldats ? Parfois, c’est vrai, il n’y a pas d’autre choix logique que d’engager un combat à mort. Mais dans la plupart des cas, il vaut mieux décrocher à la première alerte.

Plusieurs, sous la séduction de Satan, tentent Dieu (Luc 4.9-12) sans s’en rendre compte. Ils exposent leur vie pour des glorioles et se placent hors de la protection de Dieu. Le chrétien doit se garder de ses ennemis visibles et invisibles. Le Seigneur n’a-t-Il pas déclaré ces paroles :

«Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes ; » Matthieu10.16,17a

Que faire alors de Matthieu 5.39,  diront certains ?

« Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. » Matthieu 5.39

"Résister au méchant" a le sens ici de rendre le mal pour le mal ou de se venger. Dans ces conditions, l’interprétation visant à laisser le méchant agir à sa guise en toute circonstance est à revoir. Les chrétiens que nous sommes ne devons jamais laisser quelqu’un brimer plus faible que lui. Jamais nous ne devons abandonner une femme victime d’agression sexuelle. Chaque fois que nous sommes en position de force nous devons mettre fin à l’injustice. Il n’est pas question d’être de lâches spectateurs invoquant honteusement Matthieu 5.39 lorsque nous sommes les témoins oculaires d’une violence illégitime. Qui de nous est prêt à laisser ses enfants être agressés sans rien tenter ? Qui laissera son vieux père ou sa vieille mère agressés par un petit voyou sans faire acte de vaillance ?

Faudrait-il en dire plus? Nous avons tous compris.

«Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. »  I Jean5.18 

Il nous faut donc fuir les mauvaises compagnies (I Corinthiens 15.33) ; il nous faut fuir ceux qui visiblement en veulent à notre vie (Psaume 37.12 ; Proverbe 21.10) ; il nous faut fuir les endroits mal famés (Proverbes 7 ; Proverbes 22.24,25) ; il nous faut fuir promptement les gurus et pasteurs qui ne suivent pas l’enseignement biblique (Actes 20.28-30 ; Jude ; II Pierre 2) ; il nous faut fuir les apothicaires modernes, il nous faut fuir la médecine alternative non homologuée qui guérit tout et rien. Il nous faut veiller sur nos vies dans la prière. Soyez donc prudents !

« L'homme simple (crédule) croit tout ce qu'on dit, mais l'homme prudent est attentif à ses pas » Proverbe 14.15

« L'homme prudent voit le mal et se cache, mais les simples (crédules) avancent et sont punis. » Proverbe 22.3 


  

                                                          Pasteur Dewis HILLAH















samedi 9 juillet 2022

EN FINIR AVEC LES MALÉDICTIONS HÉRITÉES DES PÈRES suite et fin

 

EN FINIR AVEC LES MALÉDICTIONS HÉRITÉES DES PÈRES  

                                                                                                                    suite et fin



        Le chemin vers la délivrance des malédictions héritées de nos pères (Exode 20.5b ; Exode 34.7 ; Nombres 14.18 ; Deutéronome 5.9 ; Ésaïe 14.21 ; Jérémie 32:18) à cause de leur désobéissance à Dieu et des méchantes actions dont ils se sont rendus coupables envers leur prochain, a été indiqué par Dieu sous la dispensation mosaïque par les versets Trente-neuf (39) à quarante-deux (42) de Lévitique chapitre vingt-six (26).

 Lévitique 26.40, 41 : « Ils confesseront leurs iniquités et les iniquités de leurs pères, les transgressions qu'ils ont commises envers moi,… Et alors leur cœur incirconcis s'humiliera, et ils paieront la dette de leurs iniquités. »

L’Israélite ou le prosélyte dont le cœur a été éclairé par Dieu, sous le poids de la conviction du péché et de la repentance, confessera ses iniquités et les iniquités de ses pères à Dieu conformément aux ordonnances de la Loi (Nombres 5.5-7 ; Lévitique 5). Il devra restituer, ce qui est indûment en sa possession, le produit de la fraude et des rapines, les fausses accusations et les diffamations ; faire la paix avec les personnes qu’il a lésées, blessées ou brimées (Ézéchiel 33.11-16 ).

        Sous la dispensation de la Grâce, le sacrifice expiatoire du Seigneur Jésus-Christ à la croix a libéré le chrétien de :

  1. La malédiction de la loi liée à son inobservance (Galates 3.10-13 ; Colossiens 2.13-17) ;

  2. La condamnation éternelle liée à ses iniquités antérieures ( I Timothée 1.15 ; Jean 3.16, 36 ; Jean 5.24 ; Romains 5.21)  ;

  3. Toutes les malédictions liées à ses péchés d’avant sa conversion (Ésaïe 53.5,6) ; I Corinthiens 1.30 ; Éphésiens 1.7)

  4. La domination des esprits impurs sur lui le rendant libre de tous les effets des malédictions antérieures ayant permis leur entrée dans sa vie (Marc 16.17, 18  ; Luc 10.19,20 ) ;

  5. La force du péché (Romains 6.22) ;

  6. La nature pécheresse.

II Corinthiens 5.21  : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

Le chrétien est, par sa nouvelle naissance en Jésus-Christ, délivré des nombreuses malédictions qu’il a héritées de ses pères. Le sang précieux de Jésus-Christ le libère de l’emprise absolue que les forces des ténèbres exerçaient sur lui (Apocalypse 12.11). Mais comme certaines malédictions transgénérationnelles résultent d’alliance volontaire avec le monde des ténèbres (sorcellerie, idolâtrie, magie, occultisme…) par conformisme culturel, il lui faut les dénoncer formellement. Autrement, détenant un droit légal d’agir dans sa vie, ils ne le quitteront pas automatiquement comme certains le pensent. Il se trouve un peu dans la situation de Lazare de Béthanie ressuscité par le Seigneur mais incapable de marcher à cause des bandelettes ayant servi à attacher le linceul()sur son corps lors de sa mise au tombeau.

Cette dénonciation formelle se fera en quatre étapes non facultatives :


I- La repentance

La repentance, d’un point de vue biblique, est un changement d’avis par rapport à un ou des comportements passés. Ce changement d’avis est produit par la connaissance de la volonté de Dieu au travers de la Bible. La repentance n’est pas le regret ou la honte consécutif à un acte répréhensible. Elle est le résultat d’une profonde conviction du péché qui nous ouvre grandement les yeux sur l’extrême gravité de nos actes, notre entière responsabilité dans l’œuvre de destruction des hommes par Satan et les conséquences éternelles résultant de tout cela. Sans cette repentance, nous ne comprendrons pas notre responsabilité dans l’œuvre de haine de Satan contre le genre humain et encore moins la nécessité de la confesser.


II-La confession

La confession est polysémique (a plusieurs sens). Elle est, dans le cas précis, le fait d’exposer ou de dire à Dieu ou à autrui le mal qu’on a fait, le tort dont on s’est rendu coupable ou le péché dont on est l’auteur. Tout péché commis l’est d’abord contre Dieu puis contre tous les hommes vivant sur cette terre.

Parlant de l’opposition des Juifs dans leur majorité à l’Évangile de Jésus-Christ et de la sanction qui s’en est suivie en l’an 70 après-J.C., l’apôtre Paul a déclaré ceci dans I Thessaloniciens 2.15,16 :

«Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,  nous empêchant de parler aux païens pour qu'ils soient sauvés, en sorte qu'ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre.»

La colère de Dieu dont l’apôtre parlait a été la destruction de Jérusalem en l’an 70 par le général romain Titus au milieu de crimes horribles. Jérusalem a été rasée et sa population amenée en captivité comme l’avait annoncé le Seigneur Jésus dans Matthieu 24.1-3, 15-22. Il en a été de même du reste d’Israël. Tous les femmes et enfants tués lors de ces événements, avaient-ils tous participé à la persécution des chrétiens ? La réponse est non !

Certains ont péché et tous ont supporté la colère de Dieu.

Penser donc que son péché est une affaire personnelle et que ceux de ses ascendants sont aussi leurs propres affaires, est le signe d’une profonde incompréhension de la notion du péché. C’est aussi l’évidence d’une mauvaise compréhension de l’œuvre du Seigneur à la croix. Une telle personne n’a probablement pas été réellement touchée par la grâce de Dieu. Elle ne peut se libérer de l’emprise de Satan.

L’Église primitive nous a laissé l’exemple de ces Éphésiens qui n’ont pas hésité à confesser publiquement leurs péchés :

Actes 19:18-20 : «  Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent. C'est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. »

        Mieux, la Bible nous recommande, dans le cadre de la recherche de la guérison spirituelle et sanitaire, de confesser nos péchés les uns aux autres :

Jacques 5.16 : «Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » 

Marc 1.4-5 : «  Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. »

La confession des péchés se fait devant d’authentiques chrétiens et non devant des impies qui s’empresseront d’aller divulguer vos secrets dehors. Faites-vous toujours assister par un chrétien mûr. Certaines personnes mal inspirées se permettent d’en faire à leur tête, attirant le déshonneur sur le nom de Christ. Sont-elles vraiment des enfants de Dieu ?

Il en est de même de la destruction des objets prohibés ou dévoués par interdit liés aux péchés confessés. Tout doit se faire avec une grande circonspection.

Colossiens 4.5,6 : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. »


III- La restitution

La restitution, dans le cadre biblique, est « l’action de retourner ou de rendre une chose, une bête ou une personne volée, arrachée ou illégalement acquise, à son véritable propriétaire. La chose à rendre peut être un droit, l’honneur, le respect, ou la dignité d’une personne, le produit de la fraude, l’argent de la contrebande ou l’argent emprunté ; et la personne à restituer peut être un enfant, une femme ou un mari d’autrui, une personne captive ou réduite en esclavage ». La nouvelle naissance en Jésus-Christ ne sanctifie jamais le fruit de l’injustice. Les personnes spoliées, dépouillées, opprimées ou avilies par nos ascendants dans leur impuissance en ont appelé à Dieu ou tout simplement au diable en lançant des malédictions contre nos pères et leurs descendants. Tant que nous ne restituerons pas ces choses ou personnes nous ne pouvons logiquement pas nous attendre à une délivrance ou à la paix du cœur. Pourquoi ? Eh bien, parce que, ce faisant, nous perpétuons une injustice.

La malédiction sans cause n’a pas d’effet(Proverbes 26.2b) ; mais quand elle a de cause, elle a d’effet. Dieu lui-même ne dit-il pas dans la Bible :

Deutéronome 24.14-15 : «   Tu n'opprimeras point le mercenaire, pauvre et indigent, qu'il soit l'un de tes frères, ou l'un des étrangers demeurant dans ton pays, dans tes portes. Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à l'Éternel contre toi, et tu te chargerais d'un péché. »

La Bible nous enseigne donc bien la restitution :

Romains 13.7-8 : « Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. »

Voilà ce pourquoi nous devons réparer dans la mesure du possible les torts causés par nos ascendants.

        Cependant, il est dangereux de vouloir faire des restitutions sans l’assistance d’une personne mûre. Le processus de la restitution nécessite beaucoup de prière. N’oubliez pas que nous vivons dans un monde de méchanceté. Faites-vous conseiller par des personnes très mûres. En matière de restitution, c’est "qui va doucement, va sûrement".

 

IV- La prière de délivrance

A partir du moment où nous avons confessé les péchés et fait les restitutions qui sont encore possibles, nous devons avec assurance chasser les démons qui sont attachés à ces malédictions. Il faut se faire assister par des chrétiens authentiques et croyant fermement aux promesses du Seigneur contenues dans les versets suivants :

 Marc 16.17 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; »

Luc 10.19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. »

Le monde des ténèbres tentera de semer le doute dans votre cœur ; mais vous, soyez ferme. Ne doutez pas ; autrement vous ne pourrez les faire partir (Jacques 1.5-8). Au contraire, croyez et confessez (reconnaître pour vrai) les promesses de Dieu :

Philippiens 2.9-11 : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Marc 11.23 -24 : « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » 

Vous combattez contre un ennemi vaincu à la croix par le Dieu vivant pour vous. Vous devez seulement marcher dans cette victoire en vous assurant que Satan n’a rien lui appartenant en vous

 Éphésiens 6.10-12 : « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » 


                                                                                            Pasteur Dewis HILLAH

En finir avec les malédictions héritées de nos parents

 

En finir avec les malédictions héritées de nos parents 



    «Car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent ». 

Quiconque prend connaissance de ce verset 5b de Exode 20 pour la première, au détour d’une étude biblique ou d’une simple lecture, s’en étonne : Mais pourquoi donc punir des enfants innocents des péchés commis par leurs ascendants ? Ne suffisait-il pas de punir le coupable seul ? Être placé sous malédiction pour un péché commis bien avant sa naissance ? Et pourquoi jusqu’à la quatrième génération ? N’est-ce pas là une bien plus grande injustice ?

«Nos pères ont péché, ils ne sont plus, et c'est nous qui portons la peine de leurs iniquités. », disait le prophète Jérémie avec douleur dans le livre des Lamentations au verset 5 du chapitre 7.

Et immanquablement, après ce grand étonnement, vient la question de savoir pourquoi il peut en être ainsi et comment en être délivré.

Que Dieu nous garde de toute pensée de jugement à son endroit !

Dieu ne peut se tromper ni agir par méchanceté (Jacques1.13) ; le penser est un blasphème !

        La Bible pose dans plusieurs passages le principe de la punition de l’iniquité des pères sur les enfants (Exode 20.5 ; Exode 34.7 ; Nombres 14.18 ; Deutéronome 5.9 ; Jérémie 32.18 …). Ce principe, énoncé implicitement depuis Genèse 3.17-19, a été à plusieurs reprises illustré par des événements concrets dans la Bible comme la sanction que les enfants de Koré, Dathan, Abiram et On ont écopé lors de la révolte de leurs géniteurs contre Moïse et Aaron pendant qu’ils étaient en route pour la terre promise, Canaan (Nombres 16.27-34) ; ou encore comme la lapidation de tous les fils d’Acan avec leur père, suite à son péché de vol d’objets dévoués par interdit (Josué 7.20-25). Nulle part dans l’Ancien Testament, le Seigneur Dieu n’a donné une raison justifiant la malédiction des enfants suite aux péchés commis par leurs ascendants. Ce n’est qu’en lisant l’épître aux Hébreux en son chapitre sept (7) qu’on trouve un indice :

Hébreux 7.8-10 : «  Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant. 

De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham;  

car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham. » 

Lévi, arrière-petit-fils d’Abraham, a payé la dîme de tous ses biens à Melchisédek, roi de Justice, roi de Salem, alors qu’il n’était pas encore né ! Cependant, Dieu le distinguait déjà dans les reins (gonades) de son arrière-grand-père. Dieu, dans son omniscience, le voyait et avait tous ses jours inscrits dans son livre, avant qu'aucun d'eux existât (Psaume 139.16) .

Plusieurs se diront intérieurement que notre Créateur est bien sévère et sans compromis avec le péché. C’est vrai. Néanmoins, Il peut, selon sa grâce souveraine, décider d’imputer ou non une iniquité des pères aux fils jusqu’à la quatrième génération (Ézéchiel 18). Dieu n’agit jamais mécaniquement ; Il ne sanctionne donc pas systématiquement. Il connaît la raison profonde d’un comportement, et par conséquent, sait doser la punition. Dieu est un juste juge (Genèse 18.25 ; Jérémie 11.20 ; Psaume 7.12a ; Psaume 9.5 ; Psaume 96.10) :

Exode 34.6-7 : «  Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria : L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération! »

        En nous rapportant aux passages où ce principe est clairement énoncé, c’est l’adoration d’une autre divinité que l’Éternel des armées qui est souvent à la base de cette malédiction  transgénérationnelle :

Deutéronome 5.6-9 : «  Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent »

L’iniquité suprême aux yeux de Dieu, au regard des passages précités, est l’idolâtrie c’est-à-dire l’adoration d’autres dieux que lui. Or, pour qui connaît un peu la Parole de Dieu, il n’y a pas d’autres divinités que notre Créateur(Ésaïe 43.10-13 ; 44.6-20 ; 45.5-8). La seule créature qui se livre à cette prétention est l’archange Lucifer encore appelé Satan(Ésaïe 14.4-22 ; Ézéchiel 28.12-19). Et c’est parce que Adam et Ève ont écouté Satan pour désobéir à Dieu que Dieu a étendu la sanction de leur péché à toute l’humanité (Romains 5.12, 14). Ainsi, quiconque adore une divinité autre que le Créateur, est un adorateur de Satan, et il attirera assurément la malédiction sur lui-même et sur sa postérité jusqu’à la quatrième génération.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché »(Jean 8.34 ). Et celui qui pratique le péché est du diable (I Jean 3.8) . Celui donc qui se rend esclave du péché se rend ainsi esclave de Satan. Il est un adorateur de Satan et sera livré par Dieu entre les mains de Satan ; lequel, bien entendu, déversera sa haine du genre humain sur lui et le chargera d’esprits impurs.

De plus, celui qui est adorateur du diable place sa personne et sa descendance sous les malédictions de Dieu, telles que énumérées dans les Saintes Écritures (Genèse 3.11-24 ; Lévitique 26 ; Deutéronome 28).

Sont sous malédiction, ceux qui, selon la Bible, commettent  les crimes suivants :

-L’adoration des idoles(Exode 22.20) ;

-La réalisation de représentation des choses célestes, terrestres ou aquatiques pour les adorer (Exode 20.4,5) ;

-L'utilisation du nom de Dieu sans déférence (Exode 20.7) ;

-La malédiction contre Dieu ou le prince de son peuple (Exode 22.28) ;

-Les relations sexuelles interdites par Dieu (Lévitique 18) ;

-La fraude dans l’usage des poids et mesures (Proverbes 20.10) ;

-La prière du pécheur impénitent (Proverbes 28.9) ;

-L'absolution du coupable ou la condamnation de l’innocent (Proverbes 17.15) ;

-L’avarice (Proverbes 19.17 ;21.13 ; 28.27) ;

-L’oppression du pauvre, de l’indigent, de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin (Exode 22.21-27 ; Deut 24.17 ; Deut 27.19 ; Ésaïe 1.17 ; Zacharie 7.10) ;

- Le mépris de son père et de sa mère (Matthieu 15.4-6 ; I Timothée 5.8) ;

- La punition d’un fils pour une faute commise par son père (Deut 24.16) ;

-L’exécution des innocents (Jérémie 22.3) ;

-etc.

        Hormis les malédictions qui nous viennent directement de Dieu, conséquences des nombreuses abominations commises par nos parents, il y en a d’autres qui viennent des relations conflictuelles qu’ils ont entretenues avec leurs contemporains :

brimades, injustices, crimes, meurtres, spoliations, viols, mensonges, destruction de foyers, trahisons, diffamations, fausses accusations, faux serments qui ont donné lieu à des imprécations, à des malédictions de la part des victimes désespérées et dépassées par autant d’inhumanité et de sauvagerie. Ces malédictions, étant justifiées, produisent toujours leurs effets. Les démons, invoqués par les victimes, s’empressent de les exaucer sachant bien que Dieu dans sa justice ne peut protéger le coupable. La malédiction sans cause n’a pas d’effet, dit-on souvent (Proverbes 26.2b) ; mais quand elle a de cause, elle a d’effet. Dieu lui-même ne dit-il pas dans la Bible :

Deutéronome 24.14-15 : «   Tu n'opprimeras point le mercenaire, pauvre et indigent, qu'il soit l'un de tes frères, ou l'un des étrangers demeurant dans ton pays, dans tes portes. Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à l'Éternel contre toi, et tu te chargerais d'un péché. »

        Pour échapper à toutes ces malédictions héritées de nos parents, malédictions dont nous finissons toujours par en découvrir la présence dans nos vies, nous avons Jésus-Christ notre sauveur qui s’est lui-même fait malédiction pour nous en mourant sur la croix pour tous nos péchés (Ésaïe 53 ; Galates 3.13 ; Colossiens 2.13-15) :

II Corinthiens 5.21  : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

En allant donc à lui pour obtenir la délivrance de ces malédictions, n’oublions pas de confesser les péchés de nos pères (Lévitique 26.40,41 ; Néhémie 1.6 ; 9.2 ; Jacques 5.16 ) et de faire les restitutions (Exode 22 ; Lévitique 5 ; Nombres 5.5-10) selon l’enseignement du Nouveau Testament.

Hébreux 4.16 : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

 

                                                                                            Pasteur Dewis HILLAH