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vendredi 21 décembre 2012

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ



©Dewis Goubié HILLAH

Tous droits réservés pour tous pays. Ne sont autorisées que les copies à usage privé. 

  Le péché est la transgression d’un commandement de Dieu. C’est un acte de désobéissance envers Dieu. Le péché, c’est ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Il peut être commis en pensées, en paroles ou en actes. Il peut être volontaire ou involontaire ; il demeure toujours péché, car il est écrit :

Lévitique 5. 17 : « Lorsque quelqu’un péchera en faisant, sans le savoir, contre l’un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute. »
C’est une séduction que de croire que Dieu ne punira pas le péché involontaire ou commis par ignorance. Chaque péché qui est commis occasionne une série de conséquences fâcheuses sur :
-                   l’auteur du péché ;
-                   sa famille ;
-                   la société ou la nation ;
-                   l'Église.

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ SUR L’AUTEUR DU PÉCHÉ

Le péché entraîne une séparation radicale entre l’homme et Dieu. C’est un fossé infranchissable. Celui qui pèche fait la volonté du diable, selon qu’il est écrit :
  I Jean 3. 8-10 : « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. »
C‘est donc un fils du diable. Le lac de feu lui est réservé pour une souffrance éternelle. Celui qui vit dans le péché ne peut prétendre adorer Dieu. Dieu est Saint et il faut que ceux qui L’adorent soient également saints.
  I Jean 15 : «…C’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en Lui de ténèbres. »
  I Jean 1. 6, 7 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-Même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le Sang de Jésus-Christ Son Fils nous purifie de tout péché. »

Pour obtenir le pardon des péchés, pour participer à la purification des péchés par le Sang de Jésus, il faut une condition : C’est marcher soi-même dans la Lumière.
Marcher dans la Lumière, c’est marcher hors des ténèbres ; c’est-à-dire ne point pratiquer le péché, ne point garder de péchés conscients. Celui donc qui garde un péché, et qui refuse de l’abandonner, celui-là ne participe plus à la communion avec Dieu. Il marche dans les ténèbres en digne fils du diable. Il ne peut participer à l’aspersion du Sang de Jésus. Il ne peut obtenir le pardon de ses péchés. Car il est écrit (Jean 9. 31) que Dieu n’exauce point les pécheurs.
La place du pécheur étant avec le diable, quel que soit son zèle chrétien, l’enfant de Dieu qui pratique le péché ira en enfer.
 Apocalypse 21. 8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ SUR LA FAMILLE DU PÉCHEUR

         Le pécheur qui usurpe le nom de chrétien est un obstacle majeur à la conversion de sa famille. Tout d’abord, il n’y a rien en celui-là qui puisse attirer les païens et les amener à la repentance ; bien au contraire, il les repousse par ses comportements en actes ou en pensées. Au lieu d’être une torche vivante, il est celui qui fait une publicité négative à notre Seigneur Jésus-Christ. Par ses actes, il certifie que :
-                   on ne peut pas vivre sans pratiquer le péché, et que Dieu le sait et l’accepte ;
-                  Dieu bénit le pécheur ;
-                  la Bible ne doit pas être prise au sérieux ;
-                  Jésus est incapable de nous affranchir du péché.
Le pécheur non seulement est un mauvais exemple pour sa famille, mais il est également une malédiction pour ses descendants car Dieu dit :
 « Car Moi, l'Éternel ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à la millième génération à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. » Exode 20. 5-6
Il leur transmet un héritage spirituel négatif. Comme le proverbe le dit, telle mère, telle fille (Ézéchiel 16. 44) et l’adage, tel père, tel fils.  

        Le pécheur collabore activement avec le diable pour s’assurer que sa descendance n’ira jamais au ciel. Il prend le ferme engagement de bloquer la porte du salut à sa descendance. Il est le premier (1er) ennemi de sa famille. Le péché de Koré, Dathan et Abiram a coûté tout à leurs familles. Le péché de Salomon, fils de David, a coûté à son fils Roboam la perte de dix des douze tribus (I Rois 11. 29-36).
Chaque péché que tu commets aura des conséquences néfastes sur tes enfants ou petits-enfants. Les infirmités, les échecs scolaires, la rébellion, la mort, les mauvais actes de tes enfants sont en partie et en partie seulement liés à la vie que tu as menée. C’est vrai que ce qui vient aggraver la situation des enfants, ce sont leurs propres péchés. Néanmoins un père transmettra à ses filles l’esprit de débauche qu’il a contracté en se livrant au vagabondage sexuel. Cependant rien n’oblige ces dernières à se prostituer à leur tour. Dieu ne tiendra jamais leur père pour responsable de leurs prostitutions. Il faut par ailleurs préciser que toute infirmité ou maladie n’est pas toujours le résultat du péché. Dieu dans Sa Souveraineté peut rendre quelqu’un malade en vue de le bénir, de manifester Sa gloire ou de le garder du péché (Jean 9. 1-3).


LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ SUR LA SOCIÉTÉ  OU LA NATION

          Dieu dit aux chrétiens : « Vous êtes le sel de la terre. » Matthieu 5. 13. Cela signifie que le chrétien est l’élément qui empêche la putréfaction morale de la société ; et ce, au travers de :
1.                 Sa vie de prière ;
2.                 Sa vie de sainteté ;
3.                 Sa vie de jeûne ;
4.                 Son témoignage ;
5.                 Sa prédication de l’Evangile ;
6.                 Son service chrétien.
Non seulement le pécheur est incapable de faire cela, mais en plus, il produit des enfants maudits qui contribuent activement et de manière significative à la destruction de la société.
Deux des filles de Lot ont trouvé grâce aux yeux de Dieu qui les a sauvées de la destruction de Sodome et Gomorrhe. Cependant elles ont hérité de leur père la convoitise des choses de ce monde (Gen. 13. 1-13) et de leur mère un cœur incrédule (Gen. 19. 26).
Lot, en effet, aimait les choses du monde ; c’est la raison pour laquelle il se querella avec Abram (que Dieu appela plus tard Abraham) par leurs bergers interposés. À cause des biens de ce monde, il préféra quitter son parent et bienfaiteur et s’établir parmi des pécheurs. Il alla s’installer à Sodome et Gomorrhe sans en référer à Dieu. Il le fit parce que la plaine de cette contrée était riche et fertile. Son déplacement et son installation à Sodome et Gomorrhe montrent clairement qu’il a perdu le discernement de la volonté de Dieu. Dieu n’a pas et ne pouvait pas désirer que Lot aille demeurer à Sodome et Gomorrhe. Dieu qui est omniscient, et qui connait toute chose avant qu’elle ne fût (Éphésiens 1 ; Psaume 139) savait quand précisément Il sera obligé de détruire Sodome et Gomorrhe à cause de l‘immensité des péchés qu’on y commettait. Comment alors pouvait-Il permettre une telle chose ? Lot a donc péché en allant à Sodome et Gomorrhe. Il a pris une décision charnelle. Les conséquences ne se sont pas fait attendre :

A.  La Bible nous dit dans Genèse 14 que Lot fut enlevé de même que tous ses biens lors de la défaite des rois de Sodome et Gomorrhe, et de leurs alliés ;

B.  La situation obligea Abram (Abraham) à risquer sa vie ainsi que celle de trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, pour le libérer. Dieu, par égard pour Son serviteur Abram, permit que ce dernier soit victorieux de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui ;

C.  La désobéissance de Lot le juste l’a amené à marier deux de ses filles au moins à des hommes de Sodome (Genèse 19. 14). Ces hommes ne craignaient pas Dieu. Aussi refusèrent-ils de quitter Sodome lors de la visite des anges. Ils périrent de même que les filles de Lot. Si Lot ne s’était pas installé là, ses filles mariées auraient-elles péri ? La réponse est : Non ;

D.   Comme Lot était hors de la volonté de Dieu dans cet endroit, il n’a pas pu amener dix hommes au moins à la crainte de Dieu. Si seulement il y avait eu dix justes dans cette ville, Dieu ne l’aurait pas détruite (Genèse 18. 32). Pourtant Lot a réussi matériellement à Sodome. Il était même parmi les notables, autrement il ne serait pas assis à la porte de la ville. Lot a failli périr à Sodome.
En effet la Bible déclare dans Genèse 19. 16 : « Et comme il tardait, les hommes (les anges) le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles car l'Éternel voulait l’épargner ; … ». Lot et sa femme, de même que leurs filles ne voulaient pas quitter Sodome et Gomorrhe. Ils avaient le cœur accroché aux biens qui s’y trouvaient ;

E.   Lot était en partie responsable de la perdition éternelle de sa femme. Sa femme ne craignait point Dieu, sinon elle n’aurait point désobéi en regardant derrière. Elle était incrédule et rebelle. Peut-être qu’elle ne connaissait que le Dieu de bonté et non le feu dévorant. La charge de l’éducation de cette famille incombait à Lot, le chef ;

F.  Tout cet héritage spirituel négatif fut transmis aux filles de Lot. Aussi ont-elles planifié et exécuté le péché devant Dieu.
1. Elles réfléchirent à leurs situations :
     *       notre père est vieux ;
     *       il n’y a point d’homme dans cette contrée ;
     *       nous risquons si notre père meurt d’être seules ;
     *       il nous faut des enfants à tout prix (Genèse 19. 32).

2.  Elles décidèrent de se faire enceinter par leur père ;

3.  Elles exécutèrent leurs forfaits : elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là et l’aînée alla coucher avec son père ; il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Le lendemain ce fut le tour de la plus jeune de procéder de même ;

4.  Elles donnèrent naissance à des nations qui s’allièrent au diable contre les enfants d’Israël (Nombres 25. 1-5 ; 2 Rois 13. 20 ; Juges 3. 13 ; Néhémie 2. 10, 19 ; Psaume 83. 1-9) ;

5.  Ces nations furent exclues de la congrégation de l'Éternel (Deut. 23. 2-4 ; Néhémie 13. 1-3).

Moab et Ammon sont une descendance incestueuse, maudite avant même la conception par Dieu. Ils étaient voués à la destruction (Sophonie 2. 8-10) à cause du péché de leurs mères qui, elles-mêmes, ont hérité cette disposition de cœur de leurs parents : un père aimant les choses du monde plus que Dieu, et une mère profondément incrédule.
Les filles de Lot, par leur acte, ont montré que l’incrédulité était dans leur cœur. Elles ne croyaient pas en la toute-puissance de Dieu. Cet état de chose, qui est la conséquence du péché de leurs ascendants, est la cause de leur ruine morale. Tout cela prouve la Parole de l'Éternel mentionnée dans Exode 20. 5.
Ceux des chrétiens qui avant d’entreprendre un projet ou de s’installer dans une maison, un quartier, une ville, ou un pays ne s’en réfèrent pas à Dieu commettent un péché. David systématiquement demandait l’avis de Dieu avant d’entreprendre ses projets   (I Sam. 23 ; II Samuel 2. 1-2 ; II Samuel 5. 17-25).

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ SUR L’ÉGLISE

    L'Église est affectée par le péché d’un membre à deux niveaux :
1.   Au niveau de la présence du Saint-Esprit ;
2.   Au niveau du service chrétien.
                         Au niveau de la présence de Dieu dans l’assemblée
         Lorsque Acan a péché, trente-six d’entre les enfants d’Israël ont péri (Josué 7). Et Dieu déclara :
Josué 7. 13 : « Il y a de l’interdit au milieu de toi, Israël ; tu ne pourras résister à tes ennemis, jusqu’à ce que vous ayez ôté l’interdit du milieu de vous. »
Josué 7. 12 : « Je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous. »
L’interdit, c’est le péché. De plus le pécheur joue le rôle du levain dans la pâte saine (I Corinthiens 5). Par rapport à la sainteté dans l’Église, il est comme la mangue pourrie qui, dans un panier de mangues saines, finit par tout corrompre (la pureté de l’Église).
Le pécheur étant rendu impur par ses péchés, II Corinthiens 6. 17 nous enseigne à ne pas l’accueillir. S’il n’est pas exclu de l'Église, Dieu s’éloigne de l’assemblée.
                         Au niveau du service chrétien
         L’ouvrier pécheur est un chien, un faux prophète. Il est une tragédie pour l'Église. C’est un mercenaire qui abandonne les brebis à la merci du diable (Jean 10). Il est un aveugle qui égare d’autres aveugles. Il fait obstacle à la bénédiction des autres par Dieu. À cause de ses péchés, les brebis paient un lourd prix à l’ennemi.
         Lorsque David pécha par adultère, des milliers de Juifs en payèrent le prix lors de la révolte d’Absalom (II Samuel 12. 11-14). Lorsqu’il pécha par orgueil, ce sont soixante-dix mille (70 000) hommes d’Israël qui perdirent la vie (I Chroniques 21).
Le service chrétien rendu dans les liens du péché est une abomination. C’est pourquoi fermer les yeux sur les péchés d’un dirigeant est une folie ; ce n’est point de la sagesse. C’est une folie et non de la soumission. Un dirigeant qui refuse la sainteté doit être exclu de l’assemblée.
Le péché affecte la vie de l’individu qui le commet, mais également la vie de sa famille, de ses descendants, de la société, de la nation, du monde et de l’Église.
Il y a des conséquences immédiates et des conséquences lointaines. Dieu donne des avances sur salaires et le solde beaucoup plus tard. La conséquence finale du péché est l’enfer.
Nombreux sont ceux qui dans l'Église de Dieu pèchent volontairement. Ils le font en s’appuyant faussement sur la grâce de Dieu. Ils ont la certitude d’être pardonnés quels que soient les péchés qu’ils commettront. Ils croient que dès qu’ils confesseront de leur bouche leurs mauvaises actions, ils seront pardonnés. Rien de plus mortel que cette croyance. Il est vrai que dans I Jean 1. 9, 10, le Saint-Esprit déclare ceci :

« Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous.»
Cependant ces versets ne nous autorisent point à pécher en toute connaissance de cause, c’est-à-dire volontairement. Car celui qui péchera volontairement n’obtiendra point de pardon, selon ce qui est écrit en Hébreux 10. 26-30 :
« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles… ».
Malgré ces paroles du Seigneur, plusieurs affirment que tout péché est pardonnable et que le salut ne peut être perdu ; c’est ce que certains appellent la doctrine de la sécurité éternelle.
Il est triste que plusieurs frères se soient laissés enchaîner par le diable. Les écritures disent à ce sujet :

1 Jean 5. 16 : « Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, Il la donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier. »
Si donc un frère en Christ peut commettre un péché qui mène à la mort spirituelle, c’est que d’une part tout péché n’est pas pardonnable et que d’autre part le salut se perd. Il serait ridicule, pour justifier cette doctrine diabolique selon laquelle celui qui est effectivement né de nouveau ne peut plus perdre le salut, de déclarer qu’il s’agit dans I Jean 5. 16 de la mort physique, et ce, en se référant à Actes 5. 1-11. Par ailleurs, Hébreux 12. 15-17 affirme que le chrétien né de nouveau peut se priver de la grâce de Dieu et, à l’instar d’Ésaü, demander en vain le pardon de Dieu :
« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Ésaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes ; car son repentir ne put avoir aucun effet. »
Si vous êtes toujours confus, lisez Marc 3. 22-30.
Le blasphème contre le Saint-Esprit, c’est le péché commis en toute connaissance de cause.
Cela étant entendu, il faut préciser que même quand le pardon est obtenu de Dieu, parce que le péché n’est pas volontaire (consciemment planifié), Dieu sanctionne. Est-ce de manière systématique qu’il le fait ? Nous croyons que oui.
Les preuves bibliques de ce que nous affirmons ne sont pas rares. En lisant la Bible de Genèse à Apocalypse, vous les trouverez. Citons néanmoins deux qui sont très explicites :
II Samuel  12. 13-14 : « …David dit à Nathan : J’ai péché contre l'Éternel ! Et Nathan dit à David : L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né mourra. »;

Nombres 14. 19-23 : « … Pardonne l’iniquité de ce peuple, selon la grandeur de Ta miséricorde, comme Tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici. Et l'Éternel dit : Je pardonne, comme tu l’as demandé. Mais, Je suis vivant ! et la gloire de l'Éternel remplira toute la terre. Tous ceux qui ont vu Ma gloire, et les prodiges que J’ai faits en Égypte et dans le désert, qui M’ont tenté déjà dix fois, et qui n’ont point écouté Ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que J’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui M’ont méprisé ne le verront point. »

        Ainsi lorsque vous péchez, soyez certains que les conséquences vous atteindront sûrement, car « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (Galates 6. 7)

                                                               Pasteur Dewis HILLAH