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vendredi 17 octobre 2014

SORTEZ DE BABYLONE, MON PEUPLE ! (CHAPITRE II )

SORTEZ DE BABYLONE, MON PEUPLE !
(Apocalypse 18. 4)
Ou
La communion spirituelle avec le Diable


©Dewis Goubié HILLAH
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CHAPITRE II : L’AMERE VERITE

        En Étudiant objectivement, à la lumière d’Apocalypse 17 et 18, l’organisation du culte, l’histoire, les dogmes, le fonctionnement de l’institution catholique romaine, le mode de financement, on observe  ceci :

1.      Apocalypse 17. 4

    L’institution catholique est la seule institution se disant chrétienne à utiliser à la fois les vêtements de couleurs pourpre[1]  et écarlate, des coupes d’or, des pierres précieuses et des perles. Même la très idolâtre « Église » orthodoxe grecque n’égale ni son faste ni son luxe tapageur.
Son orfèvrerie est mondialement connue. Entre autres citons :
         -            le calice : « vase qui sert à la messe pour la consécration du vin»[2] ;
        -            le ciboire : « vase où l'on conserve les hosties consacrées pour la communion des fidèles (N.D.A. : catholiques) » ;
        -            l’ostensoir : « pièce d'orfèvrerie où l'on expose la sainte hostie »[3] ;
        -            la patène : « chez les catholiques, vase sacré en forme de petite assiette qui sert à couvrir le calice et à recevoir l'hostie ».[4]

2.      Apocalypse 17. 6

     L’ « Église » catholique est également l’organisation religieuse qui a le plus persécuté les chrétiens. Elle est aussi la seule religion qui, se disant chrétienne, a tué d’autres chrétiens à grande échelle. À ce sujet, le DRené Pache a écrit ceci :

« Personne n’a persécuté autant les croyants comme l’Église catholique romaine. En 1179, au troisième Concile de Latran, la papauté décida d’exterminer les ‘’hérétiques’’ (nom donné par les inquisiteurs aux chrétiens évangéliques). Aussi du xiiie au xve siècle, fit-elle un grand effort pour les éliminer. Les Albigeois, les Vaudois, les Hussites, etc. ont été massacrés et brûlés vifs, au nom de Jésus-Christ. Par exemple, lors de la guerre sainte déclarée contre les Albigeois par Innocent iii, pas moins de 7 000 cadavres furent comptés dans une seule église de Bézier dans laquelle le peuple s’était réfugié. C'est ainsi qu’au début du xve siècle, Rome se vantait d’avoir anéanti toute opposition dans la chrétienté . . .  lorsqu’éclata la réforme.[5]
Dès lors, le sang coula de plus belle : en Espagne où l’inquisition fonctionna pendant 600 ans, de même en Italie, en France, aux Pays-Bas, etc., la Bible était interdite et il suffisait d’en avoir une dans sa maison pour être envoyé aux galères, ou à la prison à perpétuité. Les tortures infligées étaient d’un sadisme des plus raffinés. La Rome papale de cette époque a dépassé de beaucoup la Rome païenne en cruauté ; en responsabilité aussi d’ailleurs, puisqu’elle avait infiniment plus de connaissances et de prétentions chrétiennes. —Il est vrai que ces faits-là sont anciens. — Mais jamais l’Église romaine n’a officiellement exprimé son regret ou le moindre repentir de les avoir commis. Au contraire, elle a fait frapper une médaille lors du massacre de la St Barthélémy, représentant un ange du ciel en train d’accomplir cette sinistre besogne. Ce jour-là, le pape rendit publiquement grâces à Dieu dans l’Église pour cette ‘’merveilleuse victoire’’ sur les ‘’ennemis’’ du Christ. On a canonisé un pape, Pie v, que le bréviaire loue d’avoir été un inquisiteur inflexible. On trouve dans le même bréviaire, sous la date du 30 mai, une leçon au terme de laquelle, St-Ferdinand, (Ferdinand III, roi de Castille et de Léon) est loué pour le zèle avec lequel il persécutait les hérétiques, . . . apportant de ses propres mains du bois aux bûchers pour brûler les condamnés, lesquels souvent chantaient des cantiques à leur Sauveur.
À la base de tout cela, se trouve un fait indéniable : C’est que les persécutions sont inscrites non seulement dans l’histoire de l’Église romaine, mais encore dans son dogme. Le devoir de faire mourir les hérétiques figure dans les décrets infaillibles et irrévocables de ses conciles généraux (le 3e et le 4e de Latran). Bellarmin, l’un des docteurs les plus écoutés de l’Église, démontre la nécessité de brûler les hérétiques. Il dit : ‘’L’expérience enseigne qu’il n’y a pas d’autres remèdes. Car l’Église s’est avancée à pas lents et essayé tous les moyens. D’abord, elle a seulement excommunié. Puis, elle a ajouté une amende, et ensuite l’exil. Enfin, elle a été obligée d’en venir à la peine de mort. Car les hérétiques méprisent l’excommunication et disent que ces foudres sont sans effet. Si vous les menacez d’amendes, ils ne craignent ni Dieu, ni les hommes, sachant qu’il y aura toujours des fous pour croire en eux et pour les faire vivre. Si vous les mettez en prison ou les envoyez en exil, ils corrompent là-même par leurs paroles ceux qui sont loin. C’est pourquoi, le seul remède est de les envoyer de bonne heure en leur propre lieu.’’ (Voir Guinness, op. cit. Pages 36-37) Et le même auteur ajoute : ‘’Toutes les ordonnances de Rome contre l’hérésie, toutes ses règles de persécution demeurent inchangées dans ses canons : Rien n’a été abrogé ! ‘’ Rome a martyrisé des millions de saints. Ses édits de persécution couvrent la période entière de son existence.
Le cardinal Lépicier, professeur de théologie au Collège de la Propagande à Rome, écrivait en 1908 :
‘’Si quelqu’un fait publiquement profession d’hérésie ou cherche à pervertir soit par ses paroles, soit par son exemple, non seulement il peut, absolument parlant être excommunié, mais il peut en toute justice être tué, afin que son exemple contagieux et malsain ne soit pas une cause de perte pour plusieurs.’’ En effet, dit Aristote, un méchant homme est pire qu’une bête et nuit davantage. D’où il suit que, comme il n’est pas mal de tuer une bête des forêts, surtout si elle est nuisible, ainsi ce peut être une bonne action de priver de l’usage d’une vie nuisible un homme hérétique, détracteur de la vérité divine et ennemi du salut des autres hommes . . . !
Si le moyen de l’excommunication n’a été d’aucun effet, l’Église défère l’homme hérétique au jugement séculier pour qu’il soit exterminé du monde par la mort. . . Bien plus, on ne peut pas nier que l’Église, absolument parlant, n’ait le droit de frapper de mort les hérétiques, même s’ils sont venus à résipiscence. ‘’ (Tiré de ‟Stabilitate et progressu dogmatis″) Ce livre a reçu l’approbation véhémente (—Vehementer—) du pape Pie X en 1910. Le Syllabus publié en 1864 par Pie IX contient une liste de 80 erreurs que le pape condamne solennellement.
L’article 15 s’exprime ainsi : ‘’Anathème à quiconque dira : Chaque homme est libre d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie. (Donc condamnation formelle de la liberté de conscience.)
Article 24 : Anathème à celui qui dit : l’Église n’a pas le droit d’employer la force. Wilfred Monod, qui cite ces textes ajoute : ‘’L’Église ne désavoue rien. Elle n’attend que l’occasion propice d’appliquer les thèses du Syllabus contre la liberté de conscience.’’ (Le Protestantisme, pages 171-173).
Plusieurs faits absolument certains et récents nous ont d’ailleurs prouvé que partout où c’est possible, le vieil esprit persécuteur est toujours prêt à se manifester. En Espagne, on a assisté pendant plusieurs années à l’arrestation et à l’emprisonnement de protestants, à la fermeture de temples, à la destruction de Bibles, à l’expulsion de missionnaires et à des faits plus graves encore. Dans le numéro du 3 Avril 1948 de la ‟Civilità Cattolica de Rome″, le père jésuite F. Cavalli, non seulement reconnaît les persécutions espagnoles mais avec enthousiasme en fait l’apologie juridique et théologique en se basant sur les textes parfaitement clairs du Syllabus de Pie IX et de l’encyclique ‘’Libertas’’ de Léon XIII. La situation ne s’est malheureusement pas améliorée. En 1948, s'est établie en Colombie, la dictature du Parti catholique conservateur, dont un des buts déclarés est d’éliminer par la force les protestants. Jusqu’à la fin de 1957 on était parvenu à martyriser 80 évangéliques à cause de leur foi, à détruire 47 temples et endommager 31, à fermer 200 écoles protestantes, ceci dans un pays où il y a encore  44 % d’illettrés. Tout cela, sans un mot de protestation du Vatican. Sans aucun doute, qu’en faisant ces choses, aujourd’hui comme autrefois, ces persécuteurs sont convaincus qu’ils sont à eux seuls, l’Église de Jésus-Christ avec la liberté de s’imposer par la force. Comment ne pas penser à cette Parole du Sauveur :
L’heure vient où QUICONQUE VOUS FERA MOURIR, CROIRA RENDRE UN CULTE À DIEU (Évangile de Jean 16. 2). La papauté a en effet cru avoir le droit et la prétention de dominer le pouvoir temporel. Pendant des siècles elle a fait et défait les rois et les empereurs, et chacun connaît le traitement reçu à Canossa par Henri IX héritier légitime du trône mais devenu chef du parti calviniste jusqu’à la proclamation de l’édit de Nantes dont il fut le principal artisan, après avoir été empereur du Saint-Empire. L’Église romaine a constamment recherché l'alliance du trône et de l'autel (pour pouvoir influencer la politique). Lorsqu’elle n'a plus osé sévir elle-même, elle a su faire agir par le ‘’bras séculier’’, c'est-à-dire le pouvoir de l’État par les jésuites pour torturer ou exiler les victimes. Il suffit de rappeler à ce propos, le rôle qu’elle a fait jouer à des rois comme Louis XIV de France ou Philippe II d'Espagne et autres.»
Dr René Pache, LE RETOUR DE JESUS-CHRIST, Éditions Emmaüs, St-Légier/ Vevey

  Nous ne pouvons qu’être choqués par autant de cruautés commises au nom de Jésus-Christ. Mais il faut tout de suite préciser que ce court passage du livre du Dr Pache ne permet pas de prendre toute la mesure des atrocités dont s’est rendue coupable la religion catholique romaine depuis le début de sa nuisible existence. Les faits à son actif sont accablants. Et pourtant Jésus-Christ a dit :

Matthieu 5. 21-26 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point : celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais Moi, Je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne.  Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant. »
Et encore :

Matthieu 5. 38-48 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande ; et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais Moi, Je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ?
 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »

Nulle part, le Seigneur Jésus-Christ n’a recommandé de tuer ceux qui ne sont pas chrétiens et encore moins ceux que nous estimons ne pas être de bons chrétiens. Au contraire, le Seigneur Jésus-Christ a dit à l’apôtre Jean qui voulait empêcher un homme de se servir du nom de Jésus-Christ sans être effectivement avec Lui (Luc 9. 50) ce qui suit :
« Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus ; car qui n’est pas contre nous est pour nous. »

    Le Seigneur ne permet pas à ses disciples de tuer qui que ce soit. Son enseignement est clair à ce sujet. S’Il ne nous permet pas de tuer nos ennemis, comment peut-Il accepter qu’on tue des gens dont le seul désir est d’obéir entièrement à sa Parole ?
Si ces crimes n’étaient encore que l’œuvre de simples fidèles catholiques, on pourrait mettre tout cela sur le compte de l’ignorance ; mais lorsqu’ils sont l’œuvre de moines, de prêtres et d’évêques sur ordre des papes, nous devons reconnaître que l’institution catholique romaine est une création du diable pour égarer les véritables enfants de Dieu. En vérité, en vérité, ce sont de faux prophètes à qui s’appliquent ces paroles du Seigneur :

Matthieu 7. 15-20 : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Et leurs œuvres le témoignent :

1 Jean 3. 4-10 : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. Quiconque demeure en Lui ne pèche point ; quiconque pèche ne La pas vu, et ne L’a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme Lui-Même est juste. Celui qui pèche est du diable. Car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. »

Pour vous édifier, considérons cet exemple :

Lors de la longue nuit de l’inquisition, l’ordre des Dominicains s’était illustré dans la profanation des tombes des non-catholiques afin de les juger pour soupçon d’hérésie. Si le mort est reconnu « coupable », ils trainent ses ossements dans les rues en le dénonçant comme hérétique, puis brûlent ses restes. Après cela, ils s’emparent des biens de « l’hérétique », chassent les enfants et parents de leur victime de sa maison, les contraignent à l’exil et, comble de méchanceté, interdisent avec menaces à qui que ce soit de les aider !
Et dire que c’est parmi de tels criminels qu’on trouve des saints à canoniser ! L’Église véritable de Dieu ne doit en aucun cas collaborer avec cette organisation ennemie de Dieu. Comment comprendre la collaboration des Églises évangéliques et pentecôtistes avec elle au sein de diverses organisations dont Alliance Biblique Universelle ? 
C’est renier le Seigneur Jésus-Christ et son Église. C’est de la prostitution spirituelle. C’est de l’apostasie. Si vous vous trouvez dans une telle dénomination, vous devez avertir vos dirigeants. S’ils refusent de vous écouter, vous n’avez qu’une chose à faire : Sortir de cette dénomination ou église. Ne perdez pas votre temps à discourir. Partez le plus vite possible ! Ne vous affligez pas, s’ils se mettent à vous calomnier. C’est normal (2 Timothée 3. 12).

3.      Apocalypse 17. 4b-5 ; Apocalypse 18. 1-2 ; 18. 23, 24

Le culte que " l’Église " catholique prétend rendre à Dieu est une abomination selon la Bible.

a.      Le salut par les œuvres

       Le catholicisme romain affirme au concile de Trente en 1563 :
« Si quelqu’un dit que l’impie est justifié par la foi seule, de telle sorte que rien d’autre n’est requis pour coopérer à la grâce en vue d’obtenir la justification et qu’il n’est aucunement nécessaire qu’il se prépare et se dispose par un mouvement de sa propre volonté, qu’il soit anathème. »
Ce faisant, le catholicisme romain déclare nul l’enseignement de la Bible relatif au salut.
      En effet, la Bible enseigne que nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi, et cela ne vient pas de nous, mais de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que nul ne s’en glorifie (Éphésiens 2. 8 et 9). L’homme ne coopère pas à son salut. Quelles que soient les bonnes œuvres que quelqu’un fera, toutes ses bonnes actions seront comme un vêtement souillé. Car « aucun vivant n’est juste » devant Dieu, écrit le Psalmiste (Psaume 143. 2). C’est pourquoi, il est écrit que :
Romains 3. 20-22 : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. »
Et encore :
Romains 4. 6-8 : « De même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts !   Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché ! »
Comment un homme peut-il aider Dieu à le sauver alors qu’il est encore charnel ou naturel et incapable de faire le bien, selon qu’il est écrit :

 1 Corinthiens2. 14 : « Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » ?
Cet enseignement est une arme du diable pour empêcher les hommes de parvenir au salut. Sans la vie de Christ en nous, nous ne pouvons pas obéir aux commandements de Dieu étant toujours charnels, sans l’Esprit :

Romains 8. 5-9 : « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. »

Cette vie de Christ, appelée Esprit de Christ dans le passage précédent, entre dans nos cœurs par la foi en l’œuvre expiatoire de Jésus sur la croix. Or, voici que la foi est un don de Dieu (Éphésiens 2. 28).


b.      Le culte de la vierge Marie

     Ce culte a été adopté officiellement en 431 à Éphèse[6]  où Marie a été déclarée mère de Dieu. Par ce procédé, le diable est arrivé subtilement à conduire les hommes au blasphème et à asseoir, sous le couvert du christianisme, l’adoration d’un démon qui se sert illégalement du nom de Marie, mère de Jésus.
En effet, le Dieu unique que les chrétiens adorent, est formé de trois personnes en un : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
S’il est vrai que Marie est la mère de Jésus-Christ, cela ne fait pas d’elle la mère du Père et du Saint-Esprit. Donc en appelant Marie, mère de Dieu, le diable ironise et blasphème. Il faut donc se contenter de dire Marie, mère de Jésus (Actes 1. 14) ou même mère du Fils de Dieu.

·         Intercession de Marie

    S’appuyant encore sur cette abomination, l’Église romaine, toujours sous l’inspiration de Satan, enseigne que les fidèles doivent adresser des prières à Marie pour qu’elle intercède auprès de son Fils ; car comme mère, Marie aurait une grande autorité sur Jésus-Christ et, par conséquent, peut obtenir tout ce qu’elle veut de lui. Cet enseignement est un mensonge pour le simple fait que la Bible déclare que Jésus est le seul intercesseur entre Dieu et les hommes :

1 Timothée 2. 5 : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme »
 Actes 4. 12 : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » 

Hébreux 1. 8-12 : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, Ô Dieu, est éternel ; le sceptre de Ton règne est un sceptre d’équité ; Tu as aimé la justice, et Tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu T’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux. Et encore : Toi, Seigneur, Tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de Tes mains ; ils périront, mais Tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais Toi, Tu restes le même, et Tes années ne finiront point. »

Donc, en soutenant que Marie aussi intercède pour nous au ciel, « l’Église » romaine est en train de nier la Bible et fait Dieu menteur. Y aurait-il maintenant deux intercesseurs entre Dieu et les hommes ? Voyez vous-mêmes la schématisation de cette doctrine catholique :

Le Père ¬ Intercession   ¬Jésus ¬ Intercession   ¬ Marie  ¬ Prière ¬Les hommes
                      ¯                               ¯
                        1er intercesseur           2e intercesseur
                                

·             Marie, Reine du ciel ?

      Les catholiques ne s’arrêtent pas là dans la divinisation de Marie ; non, ils vont plus loin. Ils ont carrément fait d’elle la Reine du ciel ! Marie est la créature de Jésus-Christ selon ce qui est écrit dans Colossiens 1 et Hébreux 1. Comment peut-elle devenir la reine du 3e ciel (2 Corinthiens 12), la demeure de l’Éternel des armées, du Père céleste ? En déclarant que Marie est la reine du ciel, la papauté a élevé Marie, mère de Jésus, la simple créature, au-dessus du Père, du Fils et du Saint-Esprit ou tout au moins en a fait leur égal.
En effet, il faut considérer que la reine est soit la femme qui a la royauté sur un certain royaume ou la femme du roi qui dirige un royaume donné. Quand la femme du roi est aussi la mère de l’héritier, on l’appelle reine-mère.
Dieu étant Esprit (Jean 4. 24), il est impossible qu’Il prenne Marie pour femme c’est-à-dire en mariage.
Marie n’est donc ni reine, ni reine-mère. Et puisque Marie n’est ni la femme du Père ni celle du Saint-Esprit et encore moins celle du Fils —elle est la femme de Joseph—, la papauté est donc en train d’affirmer à mots couverts que Marie, mère de Jésus, est celle qui dirige le royaume des cieux c’est-à-dire le ciel. Et comme l’ « Église » romaine dit qu’elle est la reine[7] du ciel, c’est donc Marie seule qui règne au ciel. Elle a donc la royauté et règne et sur le Père, et sur le Fils, et sur le Saint-Esprit. Vous voyez vous-mêmes la ruse de Satan pour éloigner les hommes du vrai Dieu. Déclarer que Marie est la reine du ciel, c’est la mettre à la place de Dieu.

·         Adoration de Marie

      Marie, mère de Jésus, est une créature de Dieu ; et à ce titre, elle ne peut recevoir l’adoration des hommes. C’est un grand péché aux yeux de Dieu :

Exode 20. 2-6  : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face.
Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car Moi, l’Éternel, ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui Me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à la millième génération à ceux qui M’aiment et qui gardent Mes commandements. » (Daniel 3 ; Daniel 6  )

Les catholiques fleurissent l’autel, le sanctuaire et la statue de Marie ; ils lui adressent des cantiques, chantent en sa gloire, allument des cierges et s’agenouillent devant elle. Malgré tout cela, ils affirment ne pas l’adorer et prétendent être juste en train de l’honorer, de la vénérer, de la révérer ou de lui rendre hommage. D’une manière plus savante, ils vous diront qu’ils lui adressent un culte de « dulie » et qu’ils réservent à Dieu le culte de « latrie ».
Ces contorsions sémantiques[8] ne changent rien à la gravité du péché qu’ils commettent : ils sont en train d’adorer un autre Dieu.
Révérer (Actes 18. 23 ; Actes 19. 27), honorer (Jérémie 44 : 19), vénérer, rendre hommage selon la Bible signifient adorer dans le cas présent. Les catholiques ne sont donc pas d’authentiques chrétiens, mais des mariolâtres puisque le dieu suprême qu’ils adorent s’appelle Marie. Cette soi-disant Marie n’est autre qu’un démon déjà adoré dans la Bible :

Jérémie 44. 15-27 : « Tous les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à d’autres dieux, toutes les femmes qui se trouvaient là en grand nombre, et tout le peuple qui demeurait au pays d’Égypte, à Pathros, répondirent ainsi à Jérémie : Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l’Éternel. Mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier, nous étions heureux, et nous n’éprouvions point de malheur. Et depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la reine du ciel et de lui faire des libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été consumés par l’épée et par la famine. . . D’ailleurs, lorsque nous offrons de l’encens à la reine du ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris que nous lui préparons des gâteaux pour l’honorer et que nous lui faisons des libations ? 
Jérémie dit alors à tout le peuple, aux hommes, aux femmes, à tous ceux qui lui avaient fait cette réponse. L’Éternel ne s’est-il pas rappelé, n’a-t-il pas eu à la pensée l’encens que vous avez brûlé dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, vous et vos pères, vos rois et vos chefs, et le peuple du pays ? L’Éternel n’a pas pu le supporter davantage, à cause de la méchanceté de vos actions, à cause des abominations que vous avez commises, et votre pays est devenu une ruine, un désert, un objet de malédiction, comme on le voit aujourd’hui. C’est parce que vous avez brûlé de l’encens et péché contre L’Éternel, parce que vous n’avez pas écouté la voix de l’Éternel, et que vous n’avez pas observé sa loi, ses ordonnances et ses préceptes, c’est pour cela que ces malheurs vous sont arrivés comme on le voit aujourd’hui. Jérémie dit encore à tout le peuple et à toutes les femmes : Écoutez la parole de l’Éternel, vous tous de Juda, qui êtes au pays d’Égypte ! Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Vous et vos femmes, vous avez déclaré de vos bouches et exécuté de vos mains ce que vous dites : Nous voulons accomplir les vœux que nous avons faits, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations. Maintenant que vous avez accompli vos vœux, exécuté vos promesses, écoutez la parole de l’Éternel, vous tous de Juda, qui demeurez au pays d’Égypte ! Voici, Je le jure par Mon grand nom, dit l’Éternel, Mon nom ne sera plus invoqué par la bouche d’aucun homme de Juda, et dans tout le pays d’Égypte aucun ne dira : Le Seigneur, l’Éternel est vivant ! Voici, Je veillerai sur eux pour faire du mal et non du bien ; et tous les hommes de Juda qui sont dans le pays d’Égypte seront consumés par l’épée et par la famine, jusqu’à ce qu’ils soient anéantis. »

Le Roi du ciel, c’est Jésus-Christ :

Apocalypse 19. 1-16 : « Après cela, j’entendis dans le ciel comme une voix forte d’une foule nombreuse qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire, l’honneur et la puissance sont au Seigneur notre Dieu, parce que Ses jugements sont véritables et justes ; car Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et Il a vengé le sang de Ses serviteurs en le redemandant de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! . . .  Et sa fumée monte aux siècles des siècles.
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu Tout-Puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-Lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et Son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, c’est la justice des saints.
Et l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.
 Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et Il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur Sa tête étaient plusieurs diadèmes ; Il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est Lui-Même ; et Il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De Sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; Il les paitra avec une verge de fer ; et Il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu Tout-Puissant. Il avait sur Son vêtement et sur Sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »


·         L’immaculée conception

      Pour justifier cette idolâtrie de Marie, le pape Pie IX affirme en 1854 après Jésus-Christ que Marie, mère de Jésus, a été conçue sans péché, c’est-à-dire mise au monde par sa propre mère sans péché : c’est le dogme de l’immaculée conception. Cette doctrine catholique s’oppose à l’enseignement de la Bible :

Romains 3. 4, 9-20, 23 : « Loin de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu’il est écrit : Afin que Tu sois trouvé juste dans Tes paroles, et que Tu triomphes lorsqu’on Te juge.
Quoi donc ! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul ;  nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix ;  la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. (. . .) Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; »

Les versets cités ci-dessus montrent clairement que tous ceux qui sont nés de l’union d’un homme et d’une femme (ce qui n’est pas le cas de notre Seigneur Jésus-Christ) sont des pécheurs égarés, sans intelligence, menteurs, calomniateurs, ne pouvant se justifier devant Dieu par leurs propres œuvres. Ils ont donc hérité de la nature pécheresse d’Adam comme le précise Romains 5. 12 :

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, . . .   »

Marie étant née d’un père et d’une mère comme tous les autres hommes est donc pécheresse et menteuse. Elle aussi avait besoin d’être sauvée de ses péchés ; l’ayant compris elle-même, elle déclara ceci :
Luc 1. 46-48 : « Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. »


·         Assomption de Marie

     Comme si tous ces mensonges ne suffisaient pas, la papauté a inventé encore un autre dogme : l’assomption de Marie. L’assomption de Marie selon le catholicisme romain est la montée de Marie vivante au ciel après l’ascension visible de Jésus-Christ au ciel (Actes 1. 9). L’ « Église » de Rome fête même cet événement chaque année depuis l’établissement récent de ce dogme. Rien dans la Bible, nul verset ne nous permet de croire cette invention. Ce n’est pas parce que Énoch et Elie ont été enlevés vivants au paradis qu’il doit en être de même pour Marie. L’enlèvement d’Énoch et d’Élie est relaté dans la Bible ; celui de Marie ne s’y trouve pas. Entre nous, si cet évènement s’était effectivement réalisé au temps des Apôtres, ils l’auraient mentionné dans les épîtres ou tout au moins, en 431 à Éphèse, cela aurait été utilisé par le Concile pour justifier le culte de Marie.
Pourquoi a-t-on attendu le rejet du culte de Marie par les protestants avant d’inventer ce conte-à-dormir-debout ? En réalité, toutes ces histoires sur Marie ne sont que des alibis pour persévérer et justifier une honteuse idolâtrie.

c.       La divinisation du pape


·         Infaillibilité du pape

      Il est encore heureux que le pape Pie IX ait fait proclamer le dogme de l’infaillibilité du pape, en 1870 au concile de Vatican I, sans ajouter que les papes sont les égaux de Dieu. Comment quelqu’un qui est descendant d’Adam et Ève peut-il déclarer qu’il est infaillible, c’est-à-dire qu’il ne peut se tromper ou commettre de péchés ? Ou ce monsieur était complétement fou ou alors il agissait sur ordre du diable. Il est étonnant qu’aucun de ses successeurs n’ait remis en cause ce monument de l’aveuglement humain. N’a-t-il jamais lu dans la Bible Romains 3. 4 ?
Ceux qui, à ce concile, ont voté ce dogme, ou ils n’étaient pas sincères ou ils avaient perdu tout bon sens ; en tout cas les évêques et cardinaux, qui avaient un reste de bon sens, ont désavoué cette prétention du pape Pie IX à se faire l’égal de Dieu, en refusant courageusement de voter dans ce sens.
L’histoire de la religion catholique est là pour édifier chacun sur la nature pécheresse des différents papes qui se sont succédé au cours des siècles. Et il suffit de lire le Syllabus de Pie IX publié en 1864 pour se rendre compte de la profondeur de la cécité spirituelle de ce monsieur.

·         Le Saint-Père

     Dans la Bible, le Seigneur Jésus-Christ a formellement interdit à Ses disciples d’appeler qui que ce soit père sur la terre :

Matthieu 23. 8-10 : « Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car vous n’avez qu’un Maître, qui est le Christ. Et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. »

En disant cela, Il ne refusait à personne d’appeler Son géniteur, père ; autrement Il n’aurait pas Lui-Même utilisé le mot « père » dans le même passage (Matthieu 23. 32). Le Seigneur Jésus-Christ n’est pas inconséquent : Pourquoi aurait-Il utilisé le mot « père » dans ce sens à plusieurs reprises dans la Bible tout en l’interdisant aux hommes ? (Matthieu 10. 21, 35, 37 ; Matthieu 15. 4, 5)
Ce que le Seigneur Jésus refusait, c’est l’utilisation religieuse et particulièrement au sein de l’Église de ce mot pour désigner un conducteur, ou un ministre du culte. Il en est de même des mots : rabbi et directeur. Malheureusement, les catholiques ont des directeurs de conscience (!) et des pères au milieu d’eux. Pire encore, le titre divin de « Saint-Père » est attribué au pape faisant de lui l’égal du Père céleste (Jean 17. 11).
Les catholiques romains en appelant Saint-Père le chef de leur religion, l’élèvent au rang de Dieu et lui vouent ainsi un culte. Cette idolâtrie se manifeste aussi par le fait d’embrasser les pieds des papes (début 709 après Jésus-Christ).

·         Le vicaire du Fils de Dieu

      Le catholicisme, dans son désir d’en imposer aux authentiques chrétiens et de séduire le monde, a décrété que les papes sont les vicaires du Fils de Dieu. Ainsi le pape est l’adjoint direct et le remplaçant de Jésus-Christ sur la terre.
En prenant le nom de vicaire du Fils de Dieu (en latin, VICARIUS FILII DEI), la papauté n’a fait qu’accomplir une prophétie biblique :

Apocalypse 13. 11-18 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »

Le nombre de la seconde bête ou faux prophète (apocalypse 19. 20) est 666, soit :

V =       5                             F =     0                               D = 500
 I =       1                             I =      1                               E =       0                                  
C =  100                             L =  50                               I  =       1
A =       0                             I =      1
R =       0                             I =      1
I =        1
U =      5
S =       0
     
    112                               53                                  501

Total = 112 + 53 + 501 = 666

      Ce qui précède est confirmé par le passage ci-dessous extrait du livre Rescapé de l’enfer de BAKAJIKA Muana publié aux éditions Parole de vie : 
« Le 29 Août 1985, furent rédigés, sous l’autorité du pape, 16 articles qui justifient les faits prévus dans Apocalypse 13. 16-18. Comme j’ai pris part personnellement à la réunion qui prépara la publication de ces articles, je vous donne ci-après la traduction de la liste de ces 16 articles, extraite du procès-verbal de cette réunion, signé du pape Jean-Paul II :

Article 1 : Personne ne pourra expédier de lettre par voie postale sans avoir la marque.
Article 2 : Personne ne pourra être employé dans une entreprise sans avoir cette marque.
Article 3 : Aucun enfant ne pourra étudier si ses parents ne portent pas cette marque.
Article 4 : Tous les armements seront placés sous l’autorité de l’organisation mondiale unique, et personne ne pourra les acheter ou les vendre sans cette marque.
Article 5 : Personne ne pourra acheter ni vendre des produits alimentaires, ni être exploitant agricole, sans cette marque.
Article 6 : Personne ne pourra effectuer des opérations bancaires sans cette marque.
Article 7 : Si quelqu’un n’accepte pas ou agit à l’encontre de ces articles, il sera sévèrement puni, jusqu’à la peine de mort.
Article 8 : Personne ne pourra voyager sans avoir cette marque.
Article 9 : Tous les engins d’exploration spatiale seront placés sous l’autorité de l’organisation mondiale unique.
Article 10 : Personne ne pourra ni rien importer ni rien exporter sans cette marque.
Article 11 : Il n’y aura qu’une seule monnaie universelle.
Article 12 : Il y aura une Église unique, et tous les membres de cette Église mondiale célèbreront leur culte le même jour, le dimanche.
Article 13 : La pauvreté et la misère seront éliminées. Les conditions de vie dans les pays en voie de développement seront améliorées.
Article 14 : Personne ne pourra pratiquer la chasse ou la pêche sans avoir cette marque.
Article 15 : Toutes les entreprises de transport du monde entier seront particulièrement bien traitées.
Article 16 : Personne ne pourra recevoir des soins dans un hôpital sans avoir cette marque. »


d.      Le purgatoire

     Le catholicisme romain enseigne qu’il y a, en dehors de l’étang ardent de feu et de soufre et du paradis, un endroit intermédiaire appelé purgatoire où ses fidèles, qui n’ont pas marché dans la justice, iront se purifier dans les flammes avant de monter au paradis. Pour arracher les âmes de cette prison spéciale dont les premiers fondements ont été posés par le pape Grégoire le Grand à la fin du VIsiècle (593 après Jésus-Christ), « il faut des messes et des messes qui, bien entendu, se payent ». Introduite dans le culte public sous le pontificat de Jean XVII ou celui de Grégoire V en 998, cette « doctrine du soulagement des morts par les prières et l’argent des vivants » prit de l’ampleur au xvie siècle et fut en partie l’une des raisons qui ont amené les peuples d’Europe à quitter le catholicisme en masse sous la conduite de Martin Luther en 1517.
En effet, afin de récolter le maximum d’argent pour construire la basilique Saint-Pierre de Rome, la papauté institua le commerce des « lettres d’indulgences » présentées comme capables d’assurer le rachat des péchés et sortir les âmes du purgatoire. Ce commerce honteux renfloua certes les caisses, mais ouvrit les yeux de plusieurs dont ceux du moine catholique Martin Luther, du couvent augustin de Wittenberg en Allemagne, qui afficha sur les portes de la chapelle ses 95 thèses contre le trafic des indulgences.
Voici quelques-unes de ces thèses :

« Le pape ne veut, ni ne peut remettre aucune peine, excepté celles qu’il a imposées de sa propre volonté. . .  
Le pape, lorsqu’il parle de rémission plénière de toutes les peines, ne les comprend pas toutes, mais seulement celles qu’il a lui-même imposées.
Ils errent donc, les prédicateurs des indulgences qui disent que par les indulgences du pape, l’homme est quitte de toute peine et qu’il est sauvé. Ils prêchent l’homme, ceux qui disent qu’aussitôt tintera l’argent jeté dans la caisse, aussitôt l’âme s’envolera du purgatoire. Il est certain que dès que la pièce tinte dans la caisse, le gain et la cupidité peuvent être augmentés ; mais l’intercession de l’Église dépend de la volonté de Dieu seul. Ils seront damnés pour l’éternité avec leurs maîtres, ceux qui croient, par des lettres d’indulgences, être sûrs de leur salut.»

e.      Le culte des morts

La Bible interdit rigoureusement :
        -            d’interroger les morts ;
        -            de les invoquer ou de les prier ;
        -            de leur rendre un culte.

De nombreux versets attestent  cela :

Deutéronome 18. 10-12  : « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »

Esaïe 8. 19 : « Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? »

Psaume 106. 28-29 : « Ils s’attachèrent à Baal-Peor, et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts ; ils irritèrent l’Éternel par leurs actions, et une plaie fit irruption parmi eux. »

Lévitique 19. 31 : « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu

Lévitique 20. 27 : « Si un homme ou une femme évoque les esprits ou se livre à la divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera : leur sang retombera sur eux. »

Et pourtant, l’institution catholique romaine engage ses fidèles à adresser leurs prières à des morts déclarés saints par canonisation, c’est-à-dire par décret des papes. Cette pratique païenne qui consiste à s’adresser aux morts en faveur des vivants a débuté vers 210 après Jésus-Christ. Elle s’accompagne aussi de pèlerinage et d’une dévotion rendue à leurs reliques.
Ce n’est en fait qu’une manière dissimulée de retourner au culte des morts pratiqué par les Romains avant l’arrivée du christianisme.
En effet, les peuples qui ont intégré précipitamment l’Église de Rome, lorsque le christianisme a été déclaré religion de l’Empire romain en 381 (édit de Constantinople) sous l’empereur Théodose, l’ont fait sous la contrainte ou par peur des persécutions. Ils embrassaient donc la foi chrétienne sans être sauvés.
Effectivement, ceux qui continuaient de s’adonner ouvertement à la religion traditionnelle romaine étaient persécutés sévèrement[9]. Aussi, ont-ils introduit insidieusement dans l’Église de Rome leurs anciennes pratiques. Les Romains adoraient un grand nombre de dieux. L’historien latin Varron en a dénombré 30 000 !

« Il n’est pas un acte de la vie humaine, pas un phénomène de la nature qui ne soit placé sous le patronage d’une divinité. »

Pour se concilier ces dieux, les Romains croient qu’il est nécessaire d’observer scrupuleusement certaines règles, de prononcer certaines paroles rituelles en veillant à ne commettre aucune erreur ou omission. (Quelle ressemblance avec le catholicisme !). Les Romains adoraient et adressaient des prières aux esprits de leurs ancêtres défunts (les mânes), aux divinités de la maison (les lares), aux dieux du mobilier et des provisions (les pénates), au dieu protecteur du père de famille (le génie). Ils adoraient également les esprits de la terre, les esprits des eaux et des bois(les nymphes), la déesse de la moisson (Déméter), le dieu du vin (Bacchus), le dieu de la guerre (Mars).  Ils font des sacrifices sanglants (de bêtes) et des libations. Ils sacrifiaient aussi à leurs empereurs et adoraient leurs images ou statues. C’est une religion formaliste qui organisait des processions et des jeux publics, un peu à l’image des ventes de charité catholiques. À la tête de cette religion, le grand pontife.

f.       La tradition de l’« Église » a une autorité égale à celle de la Bible.  (concile de Trente 1545 après J.C)

La tradition est l’ensemble des usages ou pratiques de vieille date entrés dans les habitudes propres à une société, à une nation, à un peuple, à un groupe social ou à un groupe religieux donné. Le Littré va plus loin, en définissant la tradition comme la « Transmission de faits historiques, de doctrines religieuses, de légendes, etc. d'âge en âge par voie orale et sans preuve authentique et écrite. » La tradition, c’est donc la coutume ; et une tradition peut être bonne ou mauvaise. Elle est bonne lorsqu’elle est conforme à la Bible ; dans ce cas c’est simplement la Parole de Dieu. Elle est mauvaise lorsqu’elle est contraire à la Bible ; dans ce cas c’est une tradition des hommes non approuvée par Dieu.

Ainsi, lorsque l’ « Église » catholique romaine parle de tradition, elle sait bien de quoi elle parle. Il s’agit de coutumes sans fondement biblique propres à l’institution catholique. Il ne faut pas se tromper et croire qu’elle parle de pratiques anciennes héritées des Apôtres et qui sont conformes à la Bible. Il faut noter aussi que c’est en réponse aux critiques des protestants qui, sous la conduite de Martin Luther, ont rejeté la tradition de l’ « Église » au profit de la Bible, que le concile de Trente a réagi ; car si jamais la papauté reconnaissait la Bible comme la seule autorité dans l’Église, elle sera obligée de reconnaître aussi que ses dogmes et enseignements ne viennent pas de Dieu mais des hommes et par là-même du diable. Cela, elle ne le pouvait pas. Aussi a-t-elle érigé en articles de foi, en dogmes, des pratiques et usages contraires à la Bible.
Le Seigneur Jésus reprochait déjà aux pharisiens le fait d’annuler la parole de Dieu au profit de la tradition :

Matthieu 15. 1-14 : « Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas. Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.
Ayant appelé à lui la foule, il lui dit : Écoutez, et comprenez.  Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme.
Alors ses disciples s’approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu’ils ont entendues ? Il répondit : Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. »

« L’Église » romaine a fait pis que les pharisiens d’autrefois. Jamais dans la Bible, nous n’avons lu quelque part que les pharisiens ont affirmé que leur tradition était égale aux Saintes Écritures, à la parole de Dieu. Les dignitaires catholiques sont donc plus aveugles que les pharisiens d’alors, car eux l’ont affirmé à la face du monde.
Et joignant l’acte à la parole, l’ « Église » de Rome a ajouté des livres apocryphes au canon de la Bible ; et là où elle ne peut s’appuyer sur les livres apocryphes, elle a inventé des fables, elle a élevé des mensonges de son cru au rang de vérité biblique sans aucune honte.

FUYEZ LE CATHOLICISME !


1.      Des États pontificaux à l’État de la cité du Vatican

      Le pape ou souverain pontife, à l’image du grand pontife de la Rome antique, est à la fois un chef religieux et un chef temporel. Dès le début de l’élévation du christianisme au rang de religion d’État par l’empereur Théodose en 381 à Constantinople, les évêques de Rome (les papes) ont tenté de s’imposer comme autorité incontestable du christianisme. Pour ce faire ils ont toujours recherché comme l’a si bien dit le Dr Pache « l’alliance du trône et de l’autel.»
Déjà à l’époque de Constantin le Grand,  les évêques de Rome étaient à la tête de vastes domaines qui s’étendaient de l’Italie à l’Afrique du Nord, de la Gaule à la Dalmatie. . . Ils n’avaient cependant au début aucune souveraineté sur ces domaines. Il faut attendre l’an 476 marquant la fin de l’Empire romain d’Occident suite aux invasions barbares pour voir la papauté tenter de s’imposer comme autorité temporelle en lieu et place des empereurs romains. Cette tentative a abouti en partie en 756 grâce à la donation de Pépin-le-Bref, roi des Francs à Etienne II. Cette donation de Pépin-le-bref ajoutée au duché de Rome, possession du pape, constitue l’embryon des États pontificaux. Ce territoire de 756 à 1870, au gré des alliances et des conflits avec les princes d’Europe occidentale a connu « des pertes et surtout des agrandissements. » En 1870, année de l’unification de l’Italie par Garibaldi, les troupes garibaldiennes prennent Rome le 20 Septembre. Ce fut la fin des États pontificaux. La papauté, comme il fallait s’y attendre, n’approuva pas ce coup de force, même la loi des garantis de 1871, acte juridique unilatéral de l’État Italien assurant la protection de la papauté ne calma pas son courroux. Le pape d’alors refusait de sortir du Vatican et se considérait comme prisonnier. Il protesta contre ce qu’il qualifia de violation du droit et invitait les catholiques à ne pas voter en guise de protestation. Ce fut le début de ce qu’on appelait « la question romaine ». Cette fameuse, mais ô combien futile, « question romaine » ne fut résolue qu’en 1929 avec l’avènement du régime de Mussolini qui signa avec la papauté les accords de Latran reconnaissant officiellement la souveraineté du « Saint-Siège », puissance spirituelle indépendante de l’État italien et instituant « l’État de la cité du Vatican »L’État de la cité du Vatican, vestige des États pontificaux, a une superficie de 44 hectares et une population en 1995 de 740 personnes formée de dignitaires de l’Église qui souvent ont une nationalité de fonction se superposant aux nationalités d’origine.
Le Vatican, en tant qu’État, dispose d’une radio, d’une gendarmerie propre, d’une ‘’armée’’ relique du passé (les gardes suisses), de sa propre monnaie, la livre vaticane ayant cours dans le reste de l’Italie, de son Exécutif, de son Législatif, de son Judiciaire. Le pape, évêque de Rome, archevêque métropolitain de la province romaine de l‘« Église », primat d’Italie, pontife suprême, souverain de l’État de la cité du Vatican (N.D.A. : Nous n’en rajoutons pas !) est un monarque absolu. Pour diriger son État enclavé dans la ville de Rome, il a placé à la tête des services administratifs, judiciaires et économiques, un gouverneur.
« De plus, un cardinal secrétaire d’État, sorte de Premier ministre, dispose d’un « mandat spécial » pour représenter le pape dans le gouvernement civil de l’État du Vatican. L’Exécutif est détenu par un délégué spécial, assisté d’un conseil et d’un secrétaire général, qui s’occupe du budget de l’État. Le Législatif est assuré par une commission pontificale composée de cardinaux. Le Judiciaire est distinct des tribunaux ecclésiastiques. . . Il faut distinguer le Vatican du Saint-Siège. Le premier est l’État qu’a créé le second, siège du pape et instance en charge de l’Église romaine (la religion catholique), qui accrédite les ambassadeurs et est ainsi sujet de droit international. Le Vatican est donc le lieu de résidence du pape et de l’administration du Saint-Siège. Les institutions du Vatican se distinguent de celles de l’Église, rassemblées au sein de la curée romaine. »[10]
Le Vatican a une très grande influence politique et diplomatique : reconnu par l’Italie et la plupart des États du monde, il entretient avec eux des relations diplomatiques, en nommant des ambassadeurs portant le titre de nonces apostoliques... et conclut des traités notamment des concordats[11] avec plusieurs d’entre eux. Par exemple, le Vatican et l’État italien ont signé un concordat le 18 Février 1984, c’est l’accord de la villa Madame.
Minuscule État enclavé, le Vatican est une puissance économique qui commerce avec de nombreux pays.

     2.      Le mode de financement de la religion catholique : Apocalypse 18. 9-19

    Il n’existe aucune autre religion qui soit aussi riche et aussi puissante que le catholicisme romain. Cela est encore plus vrai lorsque l’on considère toutes les religions qui se réclament de Jésus-Christ. Le catholicisme comme nous l’avions déjà vu est une puissance politique ; c’est également une puissance économique devant qui les gouvernants des nations de la terre tremblent. Cette religion dispose d’importants revenus qui proviennent :

·         Des pèlerinages

      Le catholicisme, à l’image de plusieurs autres fausses religions, a établi plusieurs lieux de pèlerinage pour ses fidèles. Et dans chaque pays où il s’installe, il s’arrange pour rapidement choisir un ou plusieurs lieux de pèlerinage qui curieusement, la plupart du temps, se situent auprès des cours d’eau ou des points d’eau. Pour légitimer le choix de ces lieux de pèlerinage, on proclame que la vierge Marie, ou un ‘’saint’’ ou même le Seigneur Jésus, y a vécu ou est apparu là, ou encore a opéré un miracle manifeste en cet endroit. Des foules séduites s’y rendent ; on organise leur hébergement, leur transport, leur restauration et leur dévotion. Évidemment il faut payer quelque chose ; les quêtes et les dons sont les bienvenus. De la Basilique Saint-Pierre de Rome en passant par Lourdes, Fatima, Jérusalem, Nazareth, Bethlehem, Togoville, Dassa-Zounmé, Porto-Novo . . . la liste est longue.

·         Le tourisme

    De nombreux touristes visitent chaque année Vatican la luxueuse : basilique, musée, jardins. Tout cela est offert aux visiteurs séduits par tant de magnificence.

·         Le commerce des objets ‘’pieux’’

      Dans le débordement d’idolâtrie qui accompagne les pèlerinages et dévotions rendues aux reliques, de nombreuses médailles à l’effigie de Marie, de Jésus, d’un saint quelconque, sont vendues comme de petits pains. Les scapulaires, les crucifix, les chapelets, les statuettes de Marie, de Joseph, de Jésus-Christ ou des saints, trouvent rapidement preneurs. C’est un véritable commerce qui prospère grâce aux prétendues vertus de ces objets. N’oublions pas les photos ou images du pape, des saints, de Marie, de Jésus, de même que la littérature catholique.

·         Le Business
   Le catholicisme romain est aussi actif sur le terrain des affaires[12]. Il n’est un secret pour personne qu’il est propriétaire par le biais de nombreuses communautés religieuses ou monastiques catholiques de :
  • écoles ;
  • universités ;
  • librairies ;
  • papeteries ;
  • imprimeries ;
  • maisons d’édition ;
  • journaux ;
  • exploitations agricoles ;
  • sociétés agro-alimentaires ;
  • exploitations viticoles ;
  • sociétés d’informatique ;
  • sociétés de vidéotransmission ;
  • radios ;
  • sociétés de routage ;
  • hôpitaux.
De plus, ces communautés n’hésitent pas à investir dans des sociétés commerciales existantes.



[1] La couleur pourpre est si intimement liée au catholicisme romain qu’elle est appelée la cardinalice, par allusion à la couleur des vêtements des cardinaux.
[2] Dictionnaire Le Littré
[3] Dictionnaire Le Littré
[4] Dictionnaire Le Littré
[5] La réforme est le réveil évangélique suscité par Dieu lorsque le moine catholique de la congrégation des Augustins, Martin Luther quitta le catholicisme après avoir publié quatre-vingt-quinze (95) thèses.
[6]  Il est curieux que ce soit précisément à Éphèse où déjà un culte était rendu à un démon nommé Diane que le culte de Marie ait été adopté officiellement par Babylone la grande et ses filles (Actes 19. 23-40).
[7] L’utilisation de l’article défini « la » indique que Marie est la seule reine du ciel. Autrement, il aurait fallu dire « une » reine du ciel.
[8] Acrobatie portant sur la définition réelle des mots.
[9] Précis d’histoire de l’Église, Jules-Marcel NICOLE.
[10] Fréderic Saint-Girons, les Monarchies européennes : la démocratie avec ou sans faste, édition hachette, Paris 1995, pages 61.
[11] Un concordat est un traité par lequel le Vatican fixe avec un autre État la règle par laquelle ils entendent régir leurs relations.
[12] Annexe : Quelques groupes ou sociétés catholiques.







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